En quoi consiste votre métier ?

Je suis indépendant ce qui offre l’avantage d’être libre de ses choix et de la manière dont je gère mes activités. Je travaille essentiellement de chez moi et chez mes clients (qui sont principalement en Gironde et à région parisienne). J’aide en effet ces derniers à optimiser leurs revenus, leur épargne et leur patrimoine. Cela passe par un bilan patrimonial qui débouche par une étude, des préconisations. Le bilan patrimonial est la phase « découverte client » qui consiste à faire une cartographie de leur situation matrimoniale, patrimoniale et fiscale. Je les oriente ensuite, en fonction de leur situation à date et de leurs objectifs à différents termes, vers des solutions et dispositifs visant à répondre à leurs attentes.

Quelle est votre formation ?

J’ai un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées et je suis certifié IAS (Intermédiaire en opérations d’assurance) et CIF (Conseiller en Investissements Financiers). Je m’instruis tous les jours sur tous les sujets patrimoniaux.

Quelles sont les qualités et compétences requises pour faire votre métier ?

Il est primordial, comme dans tous métiers de conseil, d’être à l’écoute, pragmatique, pédagogue et objectif dans les préconisations et les solutions proposées.
Mon souhait est de combiner mon indépendance dans le conseil et les bénéfices d’être relié à une grande structure. Le conseil objectif et pertinent nécessite d’être libre de toute pression hiérarchique et de tout conflit d’intérêt. J’ai donc adhéré à une structure parisienne de gestion de patrimoine, J&G Conseil, et je profite de tout son travail de référencement et d’appuis techniques qu’elle apporte. Mais après, je fais mes propres sélections en fonction de mes convictions et de mes clients investisseurs : qui sont-ils ? où en sont-ils dans la construction de leurs patrimoines et où veulent-ils aller ? Nous construisons alors ensemble la « feuille de route » pour atteindre leurs objectifs en intégrant leurs situations économiques, juridiques, fiscales et successorales.

Comment se déroule l’une de vos journées ?

Il n’y a pas vraiment de journée type mais je peux découper 3 grandes activités :

• Prospecter et développer son réseau de partenaires prescripteurs par le jeu vertueux de la recommandation
• Rencontrer les clients et les suivre dans toute la durée de leurs investissements
• Faires les études et recommandations

Utilisez-vous des instruments, des machines ou outils particuliers ?

Je ne peux pas me passer du téléphone, de la Visio, de mon ordinateur et de mon bloc-notes !
Après il y a tous les outils mis à ma disposition pour travailler dans de bonnes conditions (accès aux plateformes partenaires, aux outils de gestion et d’analyse).

En quoi votre activité professionnelle vous plait-elle ?

J’aime ce métier car je crée de valeur pour mes clients. Ce qui est extraordinaire également, c’est toute la diversité des cas de figure et des objectifs recherchés par chacun. On ne s’ennuie pas.

Qu’est-ce qui pourrait moins vous plaire dans votre métier ?

Peut-être les aléas de l’activité et donc des rentrées d’argent en tant qu’indépendant.

Qu’est-ce qui varie dans votre travail (matières, personnes rencontrées, objectifs, lieux…) ?

C’est un métier qui n’aime pas la routine et encore moins les choses établies. Nous évoluons au gré des lois et surtout en fonction de la situation patrimoniale et des objectifs des clients qui sont tous uniques.

Les employeurs recherchent-ils des jeunes ?

C’est un secteur d’activité qui a le vent en poupe. De gros cabinets recherchent de la force vive.

Quel salaire peut-on espérer dans ce métier ?

On peut espérer entre 3000-5000€ par mois, parfois beaucoup plus.

Comment vous est venue l’idée de faire ce métier ?

Mon beau-père était lui -même Conseiller en Gestion du Patrimoine. Cela a beaucoup influencé certains de mes choix patrimoniaux et j’ai voulu en faire profiter les autres.

Avez-vous effectué un ou plusieurs métiers avant celui-ci ?

Oui, j’ai été juriste, directeur de filiale en Chine, responsable de développement commercial au niveau Europe. Finalement, j’ai toujours été dans le conseil.

  Marc Cabeza, société Eelio Red