Pêcheur
En quoi consiste votre métier ?
Le métier de marin-pêcheur est particulièrement dangereux. Le marin-pêcheur est un matelot. Il peut travailler à bord d’un caseyeur, d’un fileyeur, d’un senneur ou d’un chalutier. Son métier est très physique et ses conditions de travail par moment rudes. Il doit supporter le froid, l’humidité, le bruit permanent des moteurs et des treuils, les odeurs (poisson, mazout) et les inconvénients d’une promiscuité inévitable. Lorsque le poisson est au rendez-vous, il peut être soumis à des cadences épuisantes.
Les tâches assumées par le marin-pêcheur sont :
• Effectuer les manœuvres de navigation,
• Repérer les bancs de poissons à l’aide d’un sonar,
• Jeter les filets et les remonter à l’aide d’un treuil,
• Décharger leur contenu en retirant les poissons coincés dans les mailles,
• Trier, laver, vider les poissons et les ranger dans des caisses avec de la glace,
• Peser et étiqueter les caisses (sur les navires industriels, le poisson est directement découpé en filets et surgelé).
• Accessoirement, ramender (réparer) les filets endommagés, prêter main-forte au mécanicien, nettoyer le navire.
De retour à terre, ils portent le produit de leur pêche à la criée et entretiennent le bateau entre deux sorties en mer.
Quelle est votre formation ?
Les formations sont réalisées dans les lycées maritimes.
Quelles sont les qualités et compétences requises pour faire votre métier ?
Il faut avoir le goût de travailler en extérieur, le souhait de travailler pour une petite entreprise artisanale, avoir la volonté de devenir chef d’une équipe. Mais il faut aussi avoir de la persévérance, être polyvalent, être débrouillard et manuel, et aimer la nature. Avoir la passion de la mer est un véritable plus. Être marin-pêcheur réclame avant tout une excellente condition physique et une santé à toute épreuve.
Comment se déroule l’une de vos journées ?
Il faut avoir le goût de travailler en extérieur, le souhait de travailler pour une petite entreprise artisanale, avoir la volonté de devenir chef d’une équipe. Mais il faut aussi avoir de la persévérance, être polyvalent, être débrouillard et manuel, et aimer la nature. Avoir la passion de la mer est un véritable plus. Être marin-pêcheur réclame avant tout une excellente condition physique et une santé à toute épreuve.
Quels sont les instruments, machines ou outils que vous utilisez ?
Engins de pêche, tous très différents.
Ordinateurs de bord
Moteur de bateau
Autres équipements de bord
Treuils
Grues
Chariot élévateur et transpalettes…
En quoi votre activité professionnelle vous plait-elle ?
La diversité des différentes tâches à effectuer ;
Le travail dans le milieu maritime et l’esprit de liberté ;
Le salaire qui dépend notamment des efforts fournis ;
Les possibilités de carrière permettant d’être patron de pêche si l’on se donne les moyens.
Qu’est-ce qui pourrait moins vous plaire dans votre métier ?
Le travail physique, la fatigue due aux heures de travail ;
La dangerosité de certaines situations à appréhender pour éviter les accidents ;
L’aspect administratif d’une entreprise artisanale non négligeable .
Qu’est-ce qui varie dans votre travail (matières, personnes rencontrées, objectifs, lieux…) ?
Les saisons et donc les pratiques de pêche qui s’adaptent ;
Les cours des marchés fluctuent ;
La recherche et la chasse du poisson ;
L’adaptation suivant l’état des outils de travail (panne, bricolage, etc.)
Les entrepreneur(e)s de votre secteur d’activité recherchent-ils des jeunes ?
Plus que jamais car le déficit est important ;
Le besoin d’un renouvellement générationnel est nécessaire, et il existe de véritables opportunités .
Quel salaire peut-on espérer dans ce métier ?
La fourchette est très large.
En tant que matelot (plus bas niveau) débutant, les mauvais mois vont tourner autour de 1 500 € nets, les bons mois à plus de 3 000 € nets. Pour les patrons, cela peut aller de 2 000 € à plus de 7 000 € par mois, les bons mois.
Comment vous est venue l’idée de faire ce métier ?
L’envie de travailler avec la nature et le monde maritime, toucher à tout et l’envie de devenir mon propre patron.
Avez-vous effectué un ou plusieurs métiers avant celui-ci ?
Des jobs d’été
Julie Combes, Groupement des Employeurs des Métiers de la Mer