Sophrologue
En quoi consiste votre métier ?
Mon métier consiste à favoriser la détente physique et l’épanouissement personnel, de mon patient. C’est un accompagnement thérapeutique et de développement personnel. Mon objectif est de permettre au patient de trouver en lui les ressources nécessaires à la réalisation de ses objectifs et à ses besoins. Cela passe par : l’aider à changer le regard qu’il porte sur lui, les autres et le monde, pour aborder les situations auxquelles il est confronté, plus sereinement. Mes domaines d’applications en termes de sophrologie sont très divers : gestion de stress, des émotions et de la douleur, soulagement de certaines phobies, stress post-traumatiques, autres douleurs (tocs, attaques de paniques), mais aussi les troubles du sommeil, le renforcement de la concentration et de la capacité de mémorisation, sevrage de certaines addictions.
Je procède dans le cadre de séances (collectives ou individuelles) au cours desquelles j’utilise différentes techniques pour harmoniser le corps et l’esprit et aider le patient à positiver : stimulation du corps, exercices respiratoires ou de relaxation, méditation.
Mon action en tant que sophrologue est l’aide et la prévention.
Quelle est votre formation ?
Le métier de sophrologue n’est pas réglementé en France, c’est-à-dire que l’exercice de mon métier est libre. Mais être titulaire d’une formation sanctionnée par un titre RNCP est fortement recommandé.
Pour cela, je possède la Certification Professionnelle de Sophrologue titre RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnelle) de niveau 5 reconnu d’état.
Quelles sont les qualités et compétences requises pour faire votre métier ?
C’est un métier tourné vers l’humain. L’écoute est l’une des principales qualités requises pour devenir sophrologue. Pour bien faire mon métier, je dois être attentif aux besoins et aux attentes de mes patients de manière à définir précisément le programme à mettre en œuvre. Pour les séances de sophrologie, je dois également disposer d’un certain talent d’animation et d’un sens créatif suffisamment développé pour organiser mes séances sans qu’elles soient redondantes. En outre, je dois faire preuve d’une grande empathie, d’une extrême générosité. La part de la communication dans le métier de sophrologue est importante et ne doit pas être négligée. Il est primordial d’entrer en connexion avec son patient de manière à pouvoir l’orienter vers un mieux-être. Il est important de se sentir à l’aise avec tous les publics (enfants, adolescents, adultes ou des personnes âgées).
Comment se déroule l’une de vos journées ?
Mes journées se déroulent soit en plusieurs séances individuelles au cabinet, soit en intervention en entreprise, pour une séance collective.
Quels sont les instruments, les machines ou outils que vous utilisez ?
Je n’utilise pas d’outils, matériels si ce n’est un ordinateur. Mes outils sont des techniques de relaxation dynamique, des outils de questionnement pour identifier le besoin ou les problématiques à résoudre que j’ai appris lors de mes formations.
En quoi votre activité professionnelle vous plait-elle ?
L’aide apportée aux autres est mon moteur et le fait qu’ils puissent se développer me porte et fait sens.
Qu’est-ce qui pourrait moins vous plaire dans votre métier ?
Rien, j’aime mon métier.
Qu’est-ce qui varie dans votre travail (matières, personnes rencontrées, objectifs, lieux…) ?
Je rencontre souvent des personnes différentes et d’univers différents, ce qui m’apporte toute une diversité.
Les entrepreneur(e)s de votre secteur d’activité recherchent-ils des jeunes ?
Non. Pour autant la sophrologie est un secteur d’activité en pleine expansion, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, la société actuelle se penche davantage sur la notion de bien-être et laisse donc une place plus importante aux disciplines dites “douces” comme la sophrologie. Preuve du développement de la sophrologie, la profession, elle-même, est en train de s’organiser afin d’augmenter le niveau de qualification des sophrologues. En outre, le grand public plébiscite de plus en plus le savoir-faire des sophrologues, ce qui tend à démontrer que la sophrologie a acquis un véritable statut Santé.
Donnez une fourchette du salaire que l’on pourrait espérer dans ce métier
1500 € à 2300 €.
Comment vous est venue l’idée de faire ce métier ?
Après une phase compliquée de ma vie.
Avez-vous effectué un ou plusieurs métiers avant celui-ci ?
J’ai été directeur des ventes et commercial terrain
Frédéric Marcadié, Sophrologue